Discours - conférencier :M. Claude Béland, président-directeur général, Société d'implantation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal


Discours prononcé par Monsieur Claude Béland
Président-directeur général, Société d'implantation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal

Le 29 novembre 2001

Mesdames, Messieurs

Je suis très heureux de me retrouver parmi vous, ce matin, et je remercie les organisateurs de ce déjeuner de me donner l'occasion de vous parler d'un projet important – celui de la conceptualisation et de l'implantation du nouveau centre hospitalier de l'Université de Montréal.

Un projet qui suscite beaucoup d'intérêt pour plusieurs raisons :

  1. En premier lieu, parce qu'il s'agit d'un projet déjà ancien. D'un vieux rêve. En fait, un rêve qui remonte à 1927 alors que se dessinaient les plans de la construction du nouvel immeuble de l'Université de Montréal sur la montagne. Ces plans prévoyaient la construction de trois ailes situées à gauche de la cour d'honneur afin d'abriter un spacieux hôpital universitaire de 480 lits ! Malheureusement, la débâcle boursière de 1932 suspendit les travaux sur ce chantier qui ne reprirent qu'en 1942. Pour diverses raisons, le projet d'hôpital rattaché à l'Université de Montréal fut par la suite abandonné.
  2. Deuxièmement, ce projet suscite de l'intérêt parce que nous savons tous que nous vivons dans une période de grands changements. Comme l'écrivait récemment un guru du management, la seule chose désormais permanente, c'est le changement. Vous le savez, sous l'effet de l'évolution spectaculaire des technologies, toutes les entreprises, peu importe leur sphère d'activités, doivent désormais s'adapter aux réalités nouvelles. Leur survie en dépend ainsi que leur capacité à répondre aux attentes de leurs clientèles. Le domaine de la santé n'échappe pas à ces nouvelles exigences. En conséquence, Montréal – et aussi le Québec – n'ont pas le choix et doivent se doter d'un complexe hospitalo-universitaire à la mesure des réalités du XXIe siècle. Il ne s'agit ni d'un caprice, ni d'un luxe : il y a longtemps qu'on a construit un hôpital à Montréal et les hôpitaux dans le voisinage de l'Université, sont vétustes et s'adaptent mal aux exigences de la modernité, celles des nouvelles technologies et aux nouvelles normes d'une architecture adaptée aux façons de dispenser les soins de santé. Un nouvel hôpital universitaire est une nécessité si on tient à ce que Montréal conserve et réaffirme sa place privilégiée parmi les centres des soins, d'enseignement et de recherche dans le domaine de la santé.
  3. Troisièmement, ce projet suscite de l'intérêt parce qu'il est d'envergure et constitue, en soi, un projet de développement économique structurant pour la grande ville de Montréal. Cela ne fait aucun doute.
Ce rêve de 1927 a franchi une étape importante, en 1996 lorsque le Gouvernement du Québec décida de créer le Centre hospitalier de l'Université de Montréal – le CHUM, en fusionnant juridiquement les trois grands centres hospitaliers francophones du centre-ville : l'Hôtel-Dieu, Notre-Dame et Saint-Luc.

Mais un hôpital universitaire réparti en trois sites, ce n'est pas l'idéal. C'est pourquoi, quatre ans plus tard, la ministre de la Santé, Madame Marois, décida de la nouvelle implantation sur un seul site et créa la SICHUM, ( la Société d'implantation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal ) au mois de mai 2000 en lui confiant la mission :

  • de coordonner la conceptualisation et l'implantation en fonction du projet clinique;
  • de développer la programmation fonctionnelle et technique;
  • de déterminer le budget d'immobilisation et les modalités de financement;
  • de recommander des options de réutilisation sociosanitaire pour les sites existants.

Une équipe multidisciplinaire a donc été mise en place pour relever ce grand défi. Elle suit un échéancier serré, mais réaliste.

Notre démarche a d'abord consisté à planifier le « contenu » du nouveau complexe de santé en quelque sorte son offre de service pour ensuite venir bâtir en fonction de ces besoins. Nous avons donc mis en place une cinquantaine de groupes de travail qui ont réuni plus de mille personnes à qui nous avons demandé de se projeter dix ans en avant et d'imaginer ce que serait le CHUM d'alors.

En septembre dernier, la SICHUM déposait à ses principaux partenaires, à des fins de commentaires, soit l'Université de Montréal, le CHUM, la Régie régionale et le ministère de la Santé et des Services sociaux, le fruit de ces travaux, soit l'avant-projet du Plan directeur clinique et technologique. La version revue et corrigée sera présentée au conseil d'administration de la SICHUM en décembre prochain et nous aurons alors le squelette du nouveau CHUM.

Les besoins globaux en espaces et en aménagement identifiés à l'intérieur de ce Plan directeur nous permettront d'élaborer le Programme cadre d'ici la fin janvier 2002. La préparation du Programme fonctionnel et technique suivra au cours de l'année et permettra alors une idée précise des coûts du projet.

Ces deux programmes permettront ensuite d'élaborer le concept architectural et les plans et devis afin de commencer la construction au printemps 2003.

Comme vous pouvez le constater, les travaux vont bon train et suivent scrupuleusement l'échéancier de départ! Et nous y parvenons parce que nous pouvons compter sur de nombreux appuis.

Le CHUM actuel

Nos espoirs sont grands car nous savons, surtout, que ce projet repose sur des assises solides. Je ne parle pas du terrain – mais je réfère surtout à la notoriété, l'excellence et l'expérience de ceux qui oeuvrent à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal ainsi que dans les trois hôpitaux qui depuis 6 ans n'en forment qu'un, soit les ressources de l'Hôtel-Dieu fondé en 1642, celles de Notre-Dame fondé en 1880 et celles de Saint-Luc fondé en 1908. Ces institutions ont derrière elles une longue tradition d'enseignement, de recherche et de soins ainsi qu'un héritage culturel, scientifique et patrimonial important.

Les sites de ces trois hôpitaux sont pourvus de pavillons distincts : huit à l'Hôtel-Dieu, neuf à Notre-Dame et six à Saint-Luc. (23 pavillons au total !)

Avec ses 10 293 employés, ses 931 médecins et ses 800 bénévoles, le CHUM s'inscrit au deuxième rang comme plus grand employeur à Montréal, après la Ville de Montréal.

Si l'on regarde le volet des soins au cours de la dernière année, près de 40 000 patients ont été admis pour 483 000 jours d'hospitalisation. 459 000 visites ont été comptabilisées en cliniques externes et 118 000 personnes se sont présentées aux urgences.

Quant à l'enseignement, le CHUM est un milieu qui contribue à la formation de près de la moitié des médecins du Québec, autant d'omnipraticiens que de médecins spécialistes, dont 56 % pratiquent au Québec, à l'extérieur de Montréal. Et j'ajoute – ce qui est important – que la grande majorité des médecins formés par l'Université de Montréal au CHUM demeure par la suite au Québec pour y pratiquer leur profession. L'Université y forme également d'autres professionnels de la santé, ce qui fait que le CHUM accueille bon an mal an plus de 2 300 étudiants par année; étudiants et stagiaires de niveau universitaire dans les facultés de médecine, dentaire, pharmacie et soins infirmiers et étudiants qui proviennent de 10 cégeps avec lesquels un contrat d'association est établi. D'ailleurs, au CHUM, on compte 700 médecins qui ont une charge d'enseignement.

Le Centre de recherche du CHUM n'est pas en reste. Avec ses 298 chercheurs, il est l'un des plus importants au Canada. Ses fonds de recherche obtenus annuellement s'élèvent à plus de 29 millions de dollars. 1000 personnes y travaillent dont 398 étudiants qui préparent un mémoire de maîtrise, une thèse de doctorat ou complètent leur formation post doctorale. 10 000 patients participent à ses essais cliniques.

Avec de telles données, ai-je besoin de souligner que la contribution du CHUM à la formation de la relève scientifique et professionnelle au Québec est exceptionnelle ? L'Université de Montréal a d'ailleurs la plus grande concentration en santé au Canada, et en terme de qualité, il faut mentionner qu'au cours des sept dernières années, les étudiants de sa faculté de médecine ont terminé au premier rang lors des examens de droit de pratique, 5 fois sur 7.

Mais que sera ce CHUM que je viens de résumer en 2006 ?

Les travaux de la SICHUM sont réalisés, en collaboration étroite avec les dirigeants actuels du CHUM et ont pour objectif de confirmer ce centre hospitalier dans sa vocation :

  • de complexe hospitalo-universitaire d'envergure internationale, au service de la population de Montréal et de tout le Québec;
  • d'hôpital de proximité en soins généraux pour 300 000 Montréalais de son quartier immédiat;
  • d'hôpital de référence en soins spécialisés et surspécialisés pour l'ensemble du Québec.

Le nouveau complexe sera situé au 6000 Saint-Denis sur un terrain de 120 000 m2 dans le quadrilatère bordé par les rues Saint-Denis, Bellechasse, Rosemont et le boulevard Saint-Laurent. Nous devrions d'ailleurs bientôt y installer un panneau pour annoncer le projet.

À proximité de l'Université de Montréal, via le viaduc Rosemont-Van Horne et à deux pas du métro on étudie la possibilité qu'il y soit relié par un tunnel le site est également accessible par plusieurs grandes voies publiques sur tout son périmètre.

Non seulement sera t-il situé au centre géographique de l'île de Montréal, mais il sera au centre d'un corridor d'où proviennent actuellement près de la moitié des hospitalisations et soins d'un jour du CHUM.

Bref, il s'agit de construire un hôpital à la fine pointe de la technologie, conçu pour répondre aux besoins de la société québécoise du XXIe siècle dans un endroit où il pourra pleinement s'épanouir et se développer.

Une occasion unique nous est ainsi donnée de créer une masse critique de médecins, de chercheurs et d'étudiants qui travailleront sous un même toit et échangeront leur savoir et leurs connaissances permettant ainsi une plus grande synergie et un meilleur sentiment d'appartenance à l'institution.

En favorisant une concentration stratégique de ressources et des services, nous améliorerons l'efficience, réduirons les coûts de fonctionnement et simplifierons la circulation tant pour les patients que pour le personnel soignant. Pensons seulement aux pertes de temps occasionnées par les déplacements des médecins et autres professionnels qui doivent constamment se promener entre les trois sites actuellement et ceci sans compter les coûts de ces déplacements. L'an dernier, les frais de déplacement des employés du CHUM entre les trois pavillons et les coûts de messagerie inter-établissements se sont élevés à 1 million 714 000 $.

De plus, cette institution est la réponse à de nouveaux besoins qui vont apparaître et représente la seule possibilité d'intégrer les nouvelles technologies indispensables à la pratique de la médecine de l'avenir. D'ailleurs, il aurait été impensable de répondre à ces nouveaux besoins dans l'état des infrastructures actuelles.

À quoi ressembleront les soins et services cliniques au 6000 Saint-Denis ?

Conformément à sa mission de CHU, le CHUM veut se recentrer sur les soins spécialisés et surspécialisés (niveau 2 et 3). Cependant, ceci appelle nécessairement une attitude proactive de sa part dans le développement d'un partenariat étroit et efficace avec les autres acteurs du réseau, tant pour le volet de proximité (le CHUM entend bien offrir des soins généraux à sa population de proximité) que pour les soins de type tertiaire (autres centres hospitaliers affiliés à l'Université de Montréal, centres hospitaliers de soins généraux, CLSC, CHSLD, cliniques privées, etc.).

En fait, le CHUM est conscient qu'il fait partir d'un réseau – et qu'il accomplira au mieux sa mission si chaque constituante du réseau joue pleinement le rôle qui lui est dévolu. Ainsi, par exemple, il nous apparaît que le maintien au centre-ville, dans son voisinage, d'une offre de lits pour les soins de niveau 1 et une prise en charge de la première ligne largement rehaussée (les groupes de médecine familiale vont dans ce sens) sont deux éléments indispensables pour que le CHUM puisse répondre à sa mission dans un véritable continuum de soins, tant en amont qu'en aval. En effet, de même que le CHUM est préoccupé par « l'entrée » de ses patients, il doit pouvoir compter sur un réseau d'appui pour assurer « la sortie » de ceux-ci vers des soins de réadaptation, de convalescence, de lits de longue durée s'il ne veut pas voir ses lits de soins aigus se transformer en lits de longue durée.

À cette fin, des pistes de nouvelles ressources sont présentement à l'étude avec le volet de réutilisation des sites actuels. Certaines orientations provisoires sont étudiées, dont :

  • un hôpital de soins généraux,
  • un centre de soins de longue durée,
  • une hôtellerie péri-hospitalière,
  • un centre de réadaptation et de transition…

À cet effet, la SICHUM fera connaître ses recommandations à la Régie régionale et au ministère d'ici la fin de cette année.

Le modèle d'organisation des soins

L'objectif est aussi de faire en sorte que le CHUM demeure un hôpital de soins aux dimensions humaines.

Le patient et ses proches sont au centre de l'organisation des activités. Ils reçoivent les informations et l'enseignement requis et participent aux décisions qui les concernent.

Des liens étroits sont créés entre les équipes de soins et avec le réseau de la santé afin de renforcer les éléments de complémentarité dans le suivi des soins et services au patient.

Le modèle d'organisation préconisé au CHUM impose des modifications majeures dans la distribution des responsabilités cliniques. L'approche en silo doit être délaissée pour s'ouvrir à un fonctionnement des équipes en mode interdisciplinaire et favoriser l'intégration d'un intervenant pivot qui servira de lien et de trait d'union entre les équipes médicales et le patient dans le suivi de son cas.

Les soins et services en mode ambulatoire occupent une place cruciale et leur accessibilité est considérablement accrue.

L'urgence n'est plus la porte d'entrée du système et est dotée de mécanismes d'évaluation et d'orientation rapides et efficaces.

L'établissement d'un plan de carrière qui implique une transformation des rôles des médecins, des professionnels et des membres des équipes est indispensable au succès du nouveau CHUM. Il doit être mis en place, bien avant l'ouverture et représente une garantie de réalisation optimale de tous les volets de la mission du CHUM, par la création de conditions de travail appropriées, l'équité dans la rémunération et la planification des ressources humaines.

La mise en place d'une gestion renouvelée avec des équipes imputables et des chefs en autorité et de processus visant l'amélioration continue de la qualité et le contrôle de la satisfaction des patients sont d'autres mesures à adopter d'ici 2006.

De plus, l'avènement des technologies de pointe en milieu hospitalier, surtout au plan des télécommunications, constitue un incontournable. Le dossier patient informatisé et partageable, la surveillance des patients à distance sont quelques exemples des nouvelles technologies qui nous attendent et qui nécessiteront une formation adéquate pour le personnel du CHUM.

Le CHUM et l'enseignement

De par son statut de pôle principal de l'Université de Montréal pour l'enseignement en médecine adulte, le CHUM entend occuper une place prépondérante dans la recherche de nouvelles connaissances et dans la transmission du savoir auprès des futurs professionnels de la santé tant du CHUM que du réseau.

Son offre de service doit tenir compte d'une prévision d'accroissement majeure, 82 % d'ici 2006, pour atteindre 5 500 étudiants par année, soit à certains moments plus de 2 000 étudiants par jour. Cette augmentation est attribuable au décontingentement, aux modifications aux curriculum et à la prolongation des études. En d'autres mots, un plus grand nombre d'étudiants seront mis en contact avec les patients plus rapidement et plus longtemps.

Le succès du volet de l'enseignement repose sur la mise en place d'une infrastructure centralisée majeure, soit un Centre d'apprentissage accessible à diverses clientèles et partenaires. L'enseignement au CHUM est vu dans un processus continu d'apprentissage. Le modèle propose que le Centre offre l'ensemble des activités d'enseignement, c'est-à-dire :

  • la formation universitaire et collégiale des professionnels de la santé;
  • l'enseignement aux patients et à leurs proches et la promotion de la santé;
  • la formation en cours d'emploi pour les employés du CHUM, ceux du réseau et les bénévoles.

Le CHUM et la recherche

Le CHUM abrite un centre de recherche de calibre international, un phare pour la recherche biomédicale et en santé au Québec et un partenaire recherché dans le monde. D'ailleurs, son directeur, le Dr Pavel Hamet vient de se voir attribuer le prix Wilder-Penfield, la plus haute distinction dans le domaine des sciences médicales au Québec.

Dernier élément de la mission d'un CHU, l'évaluation des technologies et des modes d'intervention constitue un secteur en développement. Évaluer les technologies consiste à porter un jugement de valeur sur un instrument, appareil, médicament, mode d'intervention de traitement.
Cette mission s'inscrit au CHUM dans un concept plus vaste de gestion des connaissances et de partage de l'information. Le CHUM veut donc saisir l'opportunité de devenir le leader dans ce domaine et d'en faire un fleuron unique au Québec.

Le CHUM : une force économique importante

Avec son budget de 525 M$, le CHUM est un acteur économique important tant pour Montréal que pour le Québec :

  • employeur, le CHUM s'acquitte de son rôle d'acteur économique en redistribuant 266 M$ en salaires annuellement;
  • consommateur, il réinvestit plus de 100 M$ annuellement auprès de fournisseurs de biens et de services;
  • contribuable, il acquitte 33 M$ en charges sociales.

Le CHUM contribue donc à la production de la richesse au Québec et participe à la diffusion technologique, scientifique et culturelle du savoir médical sur le territoire du Québec et bien au-delà de ses frontières. Dans la dernière année, les chercheurs du CHUM ont apporté leur contribution avec 365 publications.

Un projet de société

Comme vous le voyez, le projet du nouveau CHUM est un vaste défi de transformation. Ce n'est pas un projet de brique et de béton, c'est un projet de santé qui vise à accroître la qualité et l'accessibilité des soins médicaux et hospitaliers. Nous avons accompli beaucoup en peu de temps (1 an) mais il reste encore beaucoup à faire.

Je veux souligner ici l'importance de la transition. En effet, c'est dès maintenant que le CHUM doit se préparer à sa nouvelle réalité de 2006. Il s'agit en conséquence d'un défi majeur pour l'ensemble des ressources humaines du CHUM que de continuer à dispenser ses services dans des locaux et conditions loin d'être toujours adéquats, tout en s'appropriant le projet et la nouvelle vision du CHUM que nous leur proposons. Il faut tout à la fois modifier des façons de faire, mettre en place une gestion renouvelée qui valorise les effectifs et la qualité de vie au travail, tout cela avec la complicité des syndicats qui devront obligatoirement accepter de mettre l'épaule à la roue.

Ce projet de société si emballant ne saurait non plus se réaliser sans la contribution et l'engagement de multiples autres acteurs :

  • celles du vaste réseau de partenaires du CHUM à consolider pour que le mot «partenaire» prenne tout son sens;
  • celles de l'ensemble de la communauté montréalaise qui doit reconnaître l'importance exceptionnelle de ce projet structurant;
  • celles du milieu des affaires dont l'appui tangible sera primordial et finalement;
  • celles des décideurs des gouvernements qui devront continuer à confirmer leur appui à ce projet de société plus que jamais indispensable pour un Québec moderne.

Je vous remercie.

 

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