Discours - conférencier : M. François Legault, ministre d'État à l'Éducation et à la Jeunesse


Discours prononcé par M. François Legault
Ministre d'État à l'Éducation et à la Jeunesse

Le 30 mai 2000

Monsieur le Président de la Chambre,
Madame la Sous-Ministre,
Messieurs les Recteurs et Principal,
Membres de la table d'honneur,
Distingués invités,

Je suis très heureux d'être avec vous encore cette année à titre de conférencier invité de la Chambre de commerce, surtout que je retrouve avec plaisir beaucoup de visages que j'ai connus dans une autre vie!

Je sais que certaines personnes étaient peut-être ici l'an dernier parce qu'elles étaient curieuses de savoir ce que je pouvais bien faire en politique et surtout comme ministre de l'Éducation. Je vois qu'il y en a encore cette année qui sont ici pour savoir pourquoi je suis toujours là!

Chose certaine, en tout cas, c'est qu'il n'y a plus personne au Québec pour se surprendre du fait que le ministre de l'Éducation prenne la parole devant des gens d'affaires. Et j'espère que mes successeurs (parce qu'il n'y a rien d'éternel, surtout pas en politique) garderont cette bonne habitude.

Parce que, pour moi, il devrait être naturel que le ministre de l'Éducation du Québec expose périodiquement ses orientations et ses objectifs à la communauté d'affaires.

Je souhaiterais aborder avec vous aujourd'hui une question fondamentale pour notre société : est-ce qu'on peut utiliser les mots «performance» et «efficacité» quand on parle d'éducation ? C'est toute une question…

Au Québec, on dirait qu'il existe un tabou sur la question de l'efficacité en éducation. Ça vient probablement de très loin. Je n'ai pas le goût de vous faire un cours d'histoire ou de sociologie là-dessus, mais ce qui est important, c'est que cela peut changer. Je dirais même que cela doit changer.

Bien des gens m'ont dit, quand je suis arrivé en fonction, qu'il fallait que je fasse attention quand je faisais le lien entre l'efficacité et l'éducation. Mais ça ne m'a pas empêché d'en parler parce que je pense que, dans le fond, on n'a pas peur de la performance au Québec. La preuve, c'est qu'on la valorise à peu près partout ailleurs. On valorise nos sportifs performants (et il y en a tout un qui nous a quittés il y a quelques jours). On valorise nos artistes performants. On valorise nos entreprises performantes, même nos gens d'affaires performants.

Pourquoi ne pourrait-on pas valoriser des écoles performantes, des cégeps performants, des universités performantes? Pourquoi la performance de nos réseaux d'éducation ne pourrait pas être une source de fierté pour tout le Québec?

Pourtant, on ne devrait pas hésiter parce que notre système est déjà l'un des meilleurs au monde. Le Québec affiche l'un des taux de scolarisation les plus élevés au monde. Nos élèves du primaire et du secondaire se démarquent sur la scène internationale dans les concours de mathématique et de sciences.

L'enseignement supérieur québécois a fait beaucoup de progrès depuis la Révolution tranquille. Nous avons déjà l'un des meilleurs réseaux d'enseignement supérieur dans le monde. L'accessibilité aux études est un acquis que bien des sociétés nous envient. Notre corps professoral est réputé pour sa qualité et son engagement. Dans un nombre considérable de disciplines, que ce soit en sciences, en sciences humaines ou autres, nos chercheurs se distinguent et ils sont reconnus mondialement.

On a de beaux exemples de succès, et la remise des Prix d'excellence en cinquième secondaire et en formation professionnelle que la Chambre fait cet après-midi est là pour le prouver.

Je pense que notre rapport un peu difficile avec la performance en éducation vient du fait qu'on mélange des pommes et des oranges. C'est comme si on associait nécessairement l'efficacité à l'entreprise privée, comme si efficacité rimait avec coupures dans les services ou avec désengagement social. Pour moi, c'est une façon très réductrice de voir l'efficacité.

Je pense qu'on peut être social-démocrate, qu'on peut défendre la solidarité sociale, l'équité et, en même temps, être le partisan d'une plus grande efficacité dans nos grandes administrations publiques comme notre système d'éducation. Je dirais même que c'est une responsabilité et que la vraie équité sociale dépend de l'efficacité.

Avec les responsabilités que nous avons, par exemple, face aux enfants issus des milieux défavorisés, on n'a pas le droit de gaspiller des ressources dont ils pourraient bénéficier dans leur développement et leur réussite. Si on veut que l'égalité des chances - ce qui est pour moi le fondement de notre justice sociale - prenne tout son sens au Québec, on ne peut pas accepter qu'un seul dollar ne soit pas dépensé de manière à donner le plus de services possible à nos élèves.

Pour moi, l'efficacité en éducation, on doit la comprendre, tout simplement en partant du principe qu'on a une quantité limitée de ressources, mais des besoins quasi illimités. ( Comme politicien, on voudrait que nos ressources soient également infinies, mais je suis sûr que, comme contribuables, vous êtes très contents qu'elles soient un peu limitées…)

La question, c'est donc de savoir si on fait le maximum avec ces ressources, si elles sont utilisées de façon optimale, si elles ont le plus de retombées positives possible en termes de réussite de nos enfants. L'efficacité, pour moi, ce n'est pas plus compliqué que cela.

Notre bottom line, pour utiliser un anglicisme, ce n'est pas un montant de bénéfices par action comme dans une entreprise, bien évidemment, mais c'est la réussite de nos enfants. En misant sur l'efficacité, nous misons sur la réussite.

Mais la réussite ne comporte pas qu'un aspect quantitatif. En éducation, tout ne se mesure pas. Vous ne trouverez pas un indicateur unique qui va vous permettre de poser un jugement définitif sur l'efficacité globale des services que nous donnons à nos jeunes dans chacun de nos réseaux.

Mais, pour moi, c'est la logique de l'efficacité qui compte. Si nous voulons être efficaces, il faut nous donner des OBJECTIFS DE RÉUSSITE clairs. Ils n'ont pas à être strictement quantitatifs, mais ils doivent être clairs. Ensuite, on doit identifier les MOYENS À METTRE EN ŒUVRE pour atteindre ces objectifs. Et, enfin, on doit ÉVALUER périodiquement où on est rendu et si on va dans la bonne direction ou si on doit corriger le tir.

On a tenu, en février dernier, le Sommet du Québec et de la jeunesse. On s'est alors donné un objectif clair et ambitieux : LA QUALIFICATION DE 100 P.100 DE NOS JEUNES. C'est maintenant toute la société québécoise qui doit décider d'en faire UN VÉRITABLE CHOIX DE SOCIÉTÉ. Et c'est pour concrétiser cet engagement que nous devons être efficaces et performants, pour que l'éducation devienne notre priorité à tous.

Et je ne dis pas 95 p.100, je ne dis pas 99 p.100, mais je dis bien 100 p.100! Ce que cet engagement veut surtout transmettre comme message, c'est que CHAQUE ENFANT est important et que nous ne pourrons pas avoir le sentiment du devoir accompli si un seul jeune Québécois nous échappe. Le Québec ne doit pas se satisfaire de moins que cela.

Comment, concrètement, va se vivre, dans notre système d'éducation, cette nouvelle façon de gérer? Nous avons demandé à nos 2784 écoles primaires et secondaires, à nos centres de formation professionnelle et à nos 48 cégeps de se donner, cet automne, ce que j'ai appelé des PLANS DE RÉUSSITE.

Chacun des conseils d'établissement de nos écoles ou des conseils d'administration de nos cégeps, qui regroupent les parents, la direction, les personnels et les étudiants, se donnera des OBJECTIFS que je veux CLAIRS, PRÉCIS ET AMBITIEUX, des objectifs liés à la réussite scolaire de ses élèves. Le plan identifiera les meilleurs MOYENS concrets de les atteindre. Et il évaluera les RÉSULTATS de manière à réajuster le tir au besoin. C'est un véritable outil de planification stratégique, à court et à long terme, qu'élaborent déjà nos écoles, nos centres de formation et nos cégeps.

Et quand je parle de réussite, cela inclut également la formation professionnelle et technique. Je sais que des secteurs sont aux prises avec certaines pénuries de main-d'œuvre. Si nous pouvions réussir à diplômer tous ceux et celles qui sont admis à nos programmes, nous aurions réglé une bonne partie de nos problèmes!

Un autre dossier très important sur lequel j'ai mis beaucoup d'énergie et sur lequel je vais continuer à travailler très fort, c'est celui de nos UNIVERSITÉS. Il faut d'ailleurs souligner le travail de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au cours des dernières années dans ce dossier. On ne peut pas penser faire du Québec une société culturellement et économiquement forte sans pouvoir compter sur des universités dynamiques, innovatrices, performantes et qui se comparent à ce qui se fait de mieux dans le monde.

En février dernier, j'ai rendu publique la Politique québécoise à l'égard des universités. Je vous rappellerai que c'est une première, une grande première. Jamais en quarante ans - c'est un peu surprenant, mais c'est la réalité - le gouvernement n'avait précisé de manière officielle ses attentes et ses orientations à l'endroit des universités.

Les trois orientations de notre politique sont d'ailleurs claires : accessibilité, performance et réponse aux besoins de notre société. Et j'ai constaté avec plaisir que ces orientations font consensus dans le milieu universitaire.

Vous savez que j'ai demandé pour la prochaine étape, qui est le réinvestissement dans nos universités, qu'elles préparent des CONTRATS DE PERFORMANCE à conclure avec le gouvernement. Vous l'avez peut-être lu, les recteurs ont profité, il y a dix jours, de l'air du Chili pour me proposer une nouvelle appellation : des «conventions d'optimisation et de développement». C'est vrai que ça fait C.O.D. : cash on delivery…, mais ça ne fait pas très marketing et, surtout, c'est assez difficile à retenir comme expression… Pour ma part, je préfère encore contrat de performance.

Mais, au-delà de la terminologie, ce qu'on demande à chacune de nos universités, avant d'INVESTIR les 600 millions de dollars supplémentaires qu'on a promis au Sommet du Québec et de la jeunesse, c'est qu'elles démontrent qu'elles vont donner les meilleurs services possible d'enseignement et de recherche et qu'elles utiliseront de manière optimale les ressources qui leur sont accordées.

Aujourd'hui, ce que le Québec souhaite, c'est que nos universités demeurent les meilleures, les plus innovatrices, les plus créatrices et les mieux gérées. Je ne suis pas de ceux qui se satisfont du fait que nous soyons bons. Je veux que nous soyons les meilleurs. Quand je vois, par exemple, que les États-Unis, incluant leurs entreprises et leurs citoyens, mettent tant d'efforts pour développer leurs universités, je me dis qu'ils nous lancent un défi que nous devons relever. Si nous voulons demeurer au sommet, nous devons prendre les devants. Ce n'est pas tous les jours au Québec que nos institutions reçoivent des dons de 64 millions de dollars! Dans cet environnement, nos universités doivent s'assurer de pouvoir faire face à la compétition!

Je veux que nos universités soient au centre des grands réseaux internationaux de recherche et de savoir, qu'elles soient encore plus ouvertes sur le monde, que les échanges d'étudiants et de professeurs avec les universités du monde entier deviennent la norme.

Elles doivent également s'engager dans l'exportation de nos savoirs. Il y a dix jours, en compagnie du premier ministre et d'une vingtaine de représentants du monde de l'éducation, j'étais au Chili et en Argentine dans le cadre de Mission Québec. Nous y avons signé 58 ententes de collaboration dans le seul domaine de l'éducation. Les Chiliens et les Argentins veulent importer notre savoir-faire, ils veulent s'approprier l'expertise que notre réseau primaire et secondaire, nos cégeps et nos universités ont développé grâce à des années de travail et d'engagement. Ils veulent pouvoir aussi offrir ce qu'il y a de mieux à leurs enfants, et ce «mieux», il est UN PEU, dans leur esprit, «québécois». Des ententes comme celles-là doivent également devenir la norme, aussi parce que nous avons beaucoup à apprendre d'eux. Nous avons avantage à nous ouvrir sur le monde.

Je vous donne un autre exemple d'universités performantes. C'est avec plaisir que j'annonce aujourd'hui la conclusion d'une entente entre le ministère de l'Éducation du Québec et le Réseau d'informations scientifiques du Québec, qu'on appelle le RISQ.

Cette entente permettra de relier les 18 universités et leurs centres de recherche affiliés de même que les 48 cégeps du Québec par un réseau de télécommunication à large bande. C'est une grande innovation.

Le ministère de l'Éducation versera cette année une première tranche de 21 millions de dollars. À terme, le Ministère entend consacrer 35 millions à ce réseau, dont les coûts totaux sont évalués à 56 millions de dollars. Je souligne d'ailleurs avec beaucoup de satisfaction la participation importante du secteur privé dans ce projet.

Grâce à cet investissement, ce sont près de 3000 kilomètres de fibres optiques qui, en bout de ligne - ou en bout de fibre - seront mis à la disposition de nos établissements d'enseignement supérieur.

Le réseau québécois permettra, par exemple, au corps professoral, aux chercheurs et aux étudiants de travailler en temps réel dans des institutions différentes quelle que soit la distance, au Québec, et même partout dans le monde là où une technologie aussi avancée existe.

Il permettra aux universités et aux cégeps de réaliser des projets de recherche et d'enseignement prenant appui sur le multimédia en direct, ainsi que sur des applications comme la formation autonome à distance, à la maison ou en milieu de travail, le transport d'images 2-D et 3-D, la modélisation mathématique de haut niveau, la conception assistée par ordinateur, ou encore les bibliothèques et les laboratoires d'enseignement virtuels, pour ne nommer que celles-là.

Le Québec sera parmi les leaders sur la scène internationale, et c'est nous que les universités américaines ou européennes essaieront de rattraper. C'est comme cela que j'aime voir nos universités et nos cégeps, à l'avant-garde de ce qui se fait dans leur domaine. C'est ce que j'appelle des institutions performantes.

Je le dis souvent, parce que je le crois profondément, l'éducation, c'est le meilleur investissement possible, tant social que culturel et économique. C'est le plus bel héritage qu'on puisse laisser à nos jeunes. Notre développement comme société en dépend.

Là-dessus, vous permettrez à un ministre du Parti Québécois d'ouvrir une petite parenthèse. Avec tout ce que nous faisons au Québec pour avoir la meilleure éducation au monde, j'aimerais bien que nous puissions aller jusqu'au bout de nos rêves et de notre ambition. J'aimerais bien que nous puissions posséder tous les outils nécessaires à notre développement. J'aimerais bien que nous ayons un seul plan d'attaque, qui soit cohérent et qui fasse consensus dans la société québécoise.

Mais nous devons admettre que nous faisons face à trop de dédoublements, que l'argent n'est pas toujours dépensé de la meilleure façon possible, que des efforts sont gaspillés. Je suis d'ailleurs content de l'appui que j'ai reçu de la Chambre de commerce dans le dossier des bourses du millénaire. Deux plans d'affaires, deux séries de priorités, deux séries d'objectifs, souvent concurrents, ce n'est vraiment pas ce qu'il y a de plus efficace, c'est le moins qu'on puisse dire.

C'est pour cela que d'être ministre de l'Éducation ne m'a pas rendu moins souverainiste, bien au contraire ! La souveraineté m'apparaît plus nécessaire que jamais. Pas une souveraineté revancharde ou tournée vers le passé, mais une souveraineté dynamique, ambitieuse, tournée vers l'avenir, une souveraineté de gagnant où l'on se donne tous les outils pour avoir et réaliser notre vrai projet de société. Une souveraineté à l'image de ce que le Québec fait de mieux.

Bon. Je ferme ici la parenthèse que je vous avais promis courte… On s'en reparlera, on en aura l'occasion, mais je reviens à l'éducation et à un projet sur lequel vous devez TOUS me dire OUI tout de suite, sans débat !

Ce n'est pas vrai que la réussite de nos élèves est la seule responsabilité de nos écoles, de nos cégeps, de nos universités ou du Ministère. Elle doit dépasser, comme priorité, le monde de l'éducation. Elle doit être partagée par toute la société et être au cœur des priorités, entre autres, de sa COMMUNAUTÉ D'AFFAIRES.

C'est pour cela que je vous lance une invitation à vous mêler encore plus d'éducation. Par le discours, d'accord, mais surtout par l'action.

Mais là, il faut qu'on se comprenne. Si vous pensez vous engager dans nos écoles primaires et secondaires en voyant nos jeunes comme des consommateurs potentiels ou réels, vous faites fausse route et vous allez trouver le ministre de l'Éducation sur votre chemin. Ce n'est pas de publicité dans les écoles dont je parle quand je dis que l'entreprise doit s'intéresser à l'éducation !

Vous comprenez que ce n'est pas du tout à cela que je pense quand je plaide pour un plus grand engagement des entreprises envers l'école.

Nos entreprises sont déjà associées au monde de l'éducation, et je prends pour exemple certaines initiatives remarquables de la Chambre de commerce comme l'Opération retour à l'école, qui est quelque chose de merveilleux et à encourager. Mais il faut faire encore plus !

Nos jeunes, et particulièrement nos garçons, ont besoin de MODÈLES, de personnes qui ont réussi, qui sont sûres d'elles-mêmes et qui peuvent être des exemples à suivre.

Les femmes et les hommes d'affaires sont, à mon avis, des références qui peuvent inspirer nos jeunes, leur donner confiance en eux et en leur avenir. Nos jeunes garçons nous disent que l'école, ça ne sert à rien, que les mathématiques, ça ne sert à rien. J'aimerais bien les voir dans vos ateliers, dans vos usines, dans vos bureaux pour qu'ils voient à quoi servent le français, les mathématiques ou la maîtrise d'une deuxième langue. Quand un jeune de quatrième secondaire va réaliser qu'il a drôlement besoin de son cours de mathématique pour devenir technicien en aéronautique, je suis certain que ça va drôlement le motiver.

Vos entreprises doivent être encore plus ouvertes aux jeunes pour qu'ils réalisent toute l'importance de l'école, que ce soit par des stages ou autrement. Je sais que de belles choses se font déjà, mais j'en veux plus.

Les entreprises ont une grande responsabilité pour aider les gens du monde de l'éducation à valoriser l'école auprès des jeunes. On dit que les gens d'affaires ont plus de crédibilité que les femmes et les hommes politiques. Servez-vous-en pour convaincre nos jeunes d'aller à l'école et que les efforts qu'ils font sont nécessaires. Quand vous serez en politique, il sera trop tard!

L'éducation doit donc devenir encore plus concrètement LE projet de société du Québec parce que je veux que nous soyons AMBITIEUX pour notre système d'éducation. Je veux que nous ayons le meilleur système, les meilleures écoles, les meilleurs cégeps et les meilleures universités. Je veux que tout le Québec partage cette ambition, mais je veux surtout que nous soyons AMBITIEUX POUR CHACUN DE NOS ÉLÈVES.

Le Québec se démarque dans plusieurs domaines. Mais, ce à quoi nous devons aspirer, c'est que le Québec se démarque de plus en plus sur le plan mondial par la qualité de son système d'éducation. Pourquoi l'éducation ne deviendrait-elle pas la «marque de commerce» du Québec à travers le monde ?

On dit souvent que c'est un rêve qui amène des femmes et des hommes à fonder une entreprise, que nos meilleurs entrepreneurs sont animés d'une vision, d'un projet à long terme et que c'est ce qui les porte à aller de l'avant avec détermination et courage. Je pense que cette attitude doit également nous animer quand vient le temps de faire nos choix de société.

Être les meilleurs au monde dans le domaine de l'éducation, oui, c'est un rêve. C'est un rêve auquel toutes les Québécoises et tous les Québécois, incluant la communauté d'affaires, doivent adhérer. Car pour pouvoir y arriver, nous devons d'abord commencer par le vouloir.

Je vous remercie!

 

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