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Communiqué : Montréal, locomotive de l'économie québécoise, crée des emplois pendant que la Province en perd


Montréal, locomotive de l'économie québécoise, crée des emplois pendant que la Province en perd

Jean-Pierre Langlois, économiste

Montréal, le 4 février 2000 – La Chambre de commerce du Montréal métropolitain se réjouit des bonnes nouvelles contenues dans les données de janvier 2000 publiées ce matin par Statistique Canada. «Sans Montréal, le Québec aurait perdu 12 000 emplois depuis décembre dernier. La création annuelle d'emplois à Montréal en décembre et janvier derniers a été respectivement de 104 300 et 88 700 emplois contre 92 600 et 88 400 pour l'ensemble du Québec (données désaisonnalisées)», a déclaré Jean-Pierre Langlois, l'économiste de la Chambre.

«En fait, la création d'emplois à Montréal est supérieure à ce qu'elle a été à Toronto depuis octobre dernier et, depuis décembre dernier, le taux de chômage de Montréal (6,5 %) est au-dessous de la moyenne canadienne (6,8 %), performance peu commune pour la métropole du Québec. Plus étonnant encore est le fait que l'écart des taux de chômage Québec-Montréal se soit agrandi à 1,7 % en janvier 2000 à la faveur de Montréal, alors qu'il n'y avait pas d'écart il y a à peine un an.

«Alors qu'on s'inquiétait au premier semestre de 1999 de ce que Montréal ne créait pas d'emplois, on s'étonne maintenant qu'elle en crée autant depuis l'automne dernier. En décembre dernier, la création annuelle d'emplois à Montréal était de 104 300 postes, soit 3 700 postes de plus qu'à Toronto, l'agglomération canadienne la plus dynamique en ce qui concerne la création d'emplois. Même si les chiffres de janvier font état d'un léger retrait des emplois créés à Montréal (88 700), la progression y est toujours supérieure à celle de Toronto (77 800).

«Quant à Vancouver, elle a perdu en janvier 7 800 emplois depuis un an, soit un affaissement de 0,8 % (en regard de gains de 5,5 % pour Montréal et de 3,3 % pour Toronto).

«La création d'emplois ne pouvait donc que se refléter sur les taux de chômage. En janvier dernier, Montréal a porté son taux de chômage à 6,5 %, une performance encore meilleure que celle de décembre 1999, alors que le taux était de 6,7%, le meilleur depuis des lustres. Pour la première fois depuis 1988, le taux montréalais est inférieur à celui de Vancouver (7,3 % en décembre et 6,7 % en janvier).

«En janvier, le taux québécois était à 8,2 % contre 6,8 % pour le Canada, 5,4 % pour Toronto, 5,6 % pour Calgary et 5,7 % pour l'Ontario.

«Si Montréal a maintenant des résultats incontestablement supérieurs à ceux de Vancouver, elle n'est pas prête encore à rivaliser avec Toronto même si les derniers mois sont du pain béni pour son moral. Le taux d'emploi de Toronto demeure à un niveau enviable à 63,8 % contre 61,5 % pour Montréal. En outre, le taux d'activité de Montréal, même s'il a crû ces derniers temps, est presque de 200 points de base au-dessous de Toronto. Surtout, le taux d'activité de Montréal a baissé en janvier, laissant entendre que le taux de chômage montréalais ne serait pas aussi bas sans ces Montréalais qui ont cessé de chercher un emploi depuis décembre dernier.

«Dans l'ensemble du Canada, l'emploi continue d'afficher une excellente tenue. Le pays a gagné 44 300 emplois entre décembre et janvier. C'est en Ontario que les gains ont été les plus nombreux, puisque la province voisine a engrangé 21 000 emplois en un mois contre seulement 3 000 pour le Québec. Au chapitre des taux d'augmentation des emplois, il n'y a que Terre-Neuve qui fait pire que le Québec dans l'ensemble canadien.

«Il est à prévoir que la robustesse de l'emploi vienne soutenir les dépenses à la consommation dans les prochains mois. Or, comme on sait, la consommation est le principal moteur derrière la croissance du PIB», souligne enfin Jean-Pierre Langlois.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte au-delà de 7 000 membres. Sa mission première est de représenter les intérêts de la communauté d'affaires du Grand Montréal. Ses objectifs : être en tout temps pertinente pour ses membres, crédible auprès du public et influente auprès des gouvernements et des décideurs.

 

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