Quatre éléments à retenir du passage d’Alain Brunet à la Chambre

Alain Brunet SAQ

Dans une allocution prononcée devant les membres de la Chambre le 16 mars dernier, Alain Brunet, président et chef de direction de la SAQ, a dressé le bilan de la société d’État et mis en évidence les défis qui l’attendent au cours des prochaines années. Quatre grands thèmes ont émergé de sa présentation.

Une société d’État qui se porte bien

M. Brunet a profité de sa tribune pour rappeler les progrès de la société d’État au cours des dernières années. Entre 2007 et 2017, ses ventes ont pratiquement doublé, pour atteindre un taux de croissance de 46 %. À titre comparatif, pour la même période, le commerce de détail a évolué de 37 % au Québec. Les retombées économiques de plus de 900 millions de dollars et les dividendes d’un milliard de dollars témoignent de la bonne santé financière du détaillant.

Selon le PDG, cette importante croissance est due à plusieurs facteurs : une gestion rigoureuse, des partenariats à l’international, des ententes particulières avec les producteurs québécois, une expertise bien développée, un perpétuel esprit d’innovation, un virage technologique continu, une offre de produits diversifiée et un service client personnalisé.

« Nous avons visé l’excellence, tant du point de vue de l'expérience client que du point de vue opérationnel, financier et sécuritaire. Tout le monde a poussé dans le même sens, et cela a contribué à notre succès. »

L’expérience client sur mesure

Offrir une expérience sans faille qui dépasse la simple visite en succursale est le défi quotidien de la SAQ et de chacun de ses 7 000 employés, a soutenu M. Brunet. Pour maintenir un tel niveau de service, une adaptation continue aux besoins et demandes en constante évolution de la clientèle est nécessaire. En conséquence, des changements majeurs ont été apportés au fil des ans, tant en ce qui concerne la logistique et les systèmes d’information que la mobilisation et la formation des employés.

Les nouvelles technologies sont au cœur de cette évolution. La collecte des mégadonnées sur les goûts et préférences des clients par l’entremise la carte Inspire, la création des succursales virtuelles, l’accessibilité de l’application mobile et la multifonctionnalité du site Internet ne sont que quelques exemples des technologies déployées par la SAQ.

« Nous sommes des agents de changement. Nous nous questionnons continuellement afin de satisfaire notre clientèle. »

L’importance de la responsabilité sociale

Pour la SAQ, le partage reste la meilleure façon de contribuer au développement de la société. C’est pour cette raison qu’elle s’implique activement dans la communauté.

« La responsabilité sociale, ça nous démarque des autres. Elle apporte un équilibre entre l’expérience client et la satisfaction de l’actionnaire. »

Atteindre l’équilibre entre les responsabilités commerciales et sociétales passe entre autres par la sensibilisation de la population à la consommation responsable. Par l’entremise d’Éduc’alcool (créé par la SAQ en 1989), le détaillant tâche au quotidien de conscientiser le public aux risques de la surconsommation d’alcool et à l’importance de respecter l’âge légal.

Le détaillant est également très sensible à la lutte contre la pauvreté. Par le biais de son programme de dons et de commandites, la SAQ donne chaque année des milliers de dollars aux Banques alimentaires du Québec et à 400 organismes de bienfaisance et événements. La dernière campagne aura permis de remettre 734 919 $ aux Banques alimentaires du Québec.

« Nous avons le goût de partager les produits québécois, mais nous avons aussi le goût de soutenir les moins nantis. »

Vers la mise en marché du cannabis légal

En novembre 2017, la société d'État a été mandatée pour la mise en marché du cannabis légal. Lors de son intervention à la tribune de la Chambre, le PDG a annoncé que la future filiale de la SAQ, la Société québécoise du cannabis, ouvrira 20 succursales pour lancer la mise en marché légale du cannabis.

« Nous avons mis en place en novembre dernier une stratégie de développement afin d’être prêts dès l’entrée en vigueur de la loi. Tout est en train de se préparer, étape par étape, de façon responsable. »

Afin de découvrir les détails qui ne seront connus que plus tard sur la future Société québécoise du cannabis et son fonctionnement, Michel Leblanc a chaleureusement invité M. Brunet à revenir à la tribune de la CCMM lorsque la loi concernant la légalisation du cannabis entrera en vigueur.

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