Speech - guest speaker: Mr. Jean Charest, Premier of Quebec Quebec: Seven million ambitions strong



SPEECH OF THE PRIME MINISTER OF QUEBEC TO THE BOARD OF TRADE OF METROPOLITAN MONTREAL

Montreal, March 18, 2004

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Briller parmi les meilleurs

Madame la Présidente du Conseil du Trésor et Ministre responsable de la Métropole;
Madame la Ministre de la Culture et des Communications;
Monsieur le Maire de Montréal;
Monsieur le Président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain;
Monsieur Schedleur, co-président de la démarche de dialogue engagée avec les citoyens;
Distingués invités de la table d'honneur;
Mesdames, Messieurs;

I would also like to give a special welcome to Gary Douglas, President of the Plattsburgh North Country Chamber of Commerce. Mr. Douglas played a key role in organizing the first Quebec-New York Summit, which was held last spring.

Your presence here today, Mr. Douglas, is a happy coincidence because the Governments of Quebec and New York are currently announcing – today, in fact – the second Quebec-New York Summit, to be held here in Montreal on May 13th.

We are very pleased with this development because Quebec and New York share trade relations in the order of seven billion dollars U.S. annually – creating tens of thousands of jobs on both sides of the border.

Je remercie monsieur Labonté et la Chambre de Commerce du Montréal métropolitain de m'offrir l'occasion de m'adresser à cette large représentation du Montréal économique.

Je salue les dirigeants de la Chambre et ses nombreux bénévoles qui ont véritablement la passion de Montréal et qui se vouent à son développement.

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C'est d'ailleurs cette idée de la passion de Montréal et du Québec qui nous réunit aujourd'hui. Nous voulons tous que Montréal et le Québec respirent la réussite dans les domaines où nous œuvrons. Nous avons de l'ambition pour Montréal et pour le Québec.

Moi, mon ambition, comme premier ministre, c'est de voir le Québec briller parmi les meilleures sociétés d'Amérique du Nord, autant sur le plan économique que social.

Je veux que le Québec soit le meilleur endroit en Amérique du Nord pour vivre, s'épanouir, s'éduquer, prospérer et s'entraider.

Mais cette volonté que j'ai se heurte à des réalités qui me paraissent inacceptables. Et je soupçonne que vous ne les acceptez pas non plus.

Pouvons-nous rester indifférent au fait :

  • Que notre niveau de vie nous place au 52e rang sur 60 états et provinces en Amérique du Nord;
  • Que notre économie soit moins prospère que celle de nos voisins?
  • Et que beaucoup de gens vivent encore sous le seuil de la pauvreté.

Pouvons-nous accepter :

  • que Montréal, selon une étude toute récente de l'OCDE, soit au 44e rang sur 65 villes de plus de 2 millions d'habitants d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie quand à la richesse par habitant.

Il nous faut donc faire mieux. Et nous pouvons faire mieux. Si nous agissons maintenant, nous pourrons mieux saisir toutes les occasions qui s'offrent à nous. Et, il y a des signes encourageants. Par exemple :

  • En 2003, la croissance économique du Québec a été supérieure à celle du Canada et la même tendance se dessine pour 2004.
  • D'autre part, Statistique Canada prévoit que les investissements du secteur privé augmenteront de 5,3% au Québec en 2004 (contre 2% pour la moyenne canadienne), ce qui devrait faire augmenter la part du Québec à 18,5% de l'ensemble des investissements privés au Canada.
  • De plus, il n'y a jamais eu autant de Québécois au travail. En 2003, 60 % de la population en âge de travailler occupait un emploi.


Voilà des signes pour le moins encourageants!

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Si on veut continuer dans cette direction, il faut persister dans la voie que nous avons ouverte.

Comme vous l'avez remarqué depuis les derniers mois, les changements ne se font pas facilement. Les débats que nous avons sont profonds. Ces débats ne doivent cependant pas nous diviser, mais nous unir.

Après tout, lorsque l'État dépense de l'argent, c'est l'argent de nous tous qu'il dépense.

Le Québec doit savoir assurer sa prospérité tout en faisant preuve de courage et de compassion.

Le Québec d'aujourd'hui, c'est une économie diversifiée et moderne.

C'est, notamment, :

- 44 % des exportations canadiennes de haute technologie.
- 50 % de l'industrie pharmaceutique canadienne.
- 55 % de la production aérospatiale.
- Et 35,6 % de la production télévision et cinéma canadienne.

Derrière ces chiffres, il y a le talent et les énergies de tous : travailleurs et entrepreneurs.

Ce Québec, c'est aussi celui de Denys Arcand, du Cirque du Soleil, de Copernic, de Jean Coutu et de plusieurs autres. C'est le Québec de ceux qui savent qu'on peut réaliser ses rêves.

Mais aussi, il y a le Québec qui est plus inquiet devant certains excès de la mondialisation. Plus inquiet devant le changement. Le Québec qui voit son secteur manufacturier affaibli par la concurrence des pays émergents comme la Chine et l'Inde.

Cette concurrence fait parfois mal, pensons à Denim Swift, à Drummondville, aux bottes Kamik à Contrecoeur, ou aux vieilles cuves d'Alcan à Arvida.

Ce Québec. J'y suis sensible. Je suis le premier, à défendre cette idée toute simple que : si les marchés s'internationalisent, les lois relatives à la protection des droits humains, à la protection des travailleurs et à la protection de l'environnement, doivent faire partie intégrante de cette mondialisation.

Pour que la mondialisation soit un progrès, elle doit intégrer les dimensions sociales.

Mais il faut se garder de noircir le tableau.

La mondialisation offre des occasions de croissance réelles; le Québec a été l'un des principaux bénéficiaires de la signature des accords de libre-échange.

Pour demeurer concurrentiels et sortir gagnants de cette ère d'ouverture, il faut veiller à créer au Québec un environnement économique attrayant pour les investissements étrangers.

***

Vous connaissez l'adage politique « Gouverner c'est choisir ». Moi je pense que gouverner, c'est également « prévoir ».

Prévoir et se préparer aux grands défis qui nous confrontent. Gouverner pour que, non seulement nous puissions avoir la capacité de réaliser nos ambitions, mais aussi pour que la génération qui nous suit puisse elle aussi avoir les moyens de vivre les siennes.


Pour avoir les moyens de nos ambitions, le Québec devra se préparer à relever deux grands défis incontournables qui commandent des choix majeurs maintenant:

  • le premier c'est l'assainissement de nos finances publiques
  • et le second, les changements démographiques.

Ces questions doivent trouver réponses. Trop longtemps, le gouvernement a reculé devant la nécessité du changement par crainte de faire face à la musique.

Ma conception du devoir d'État n'est pas la fuite en avant.

***

La part de la dette publique supportée par chaque Québécois a augmenté de 40 % depuis 1995. Le service de notre dette est le troisième poste de dépenses du gouvernement du Québec après la santé et l'éducation.

C'est un boulet de 8 milliards de dollars que nous traînons. Et c'est 8 milliards que nous n'avons pas pour investir en Santé ou en Éducation. 8 milliards, c'est 50 % de l'impôt des particuliers que paient les Québécois.

La baisse continue de la natalité depuis 40 ans, nous amènera d'ici 7 ou 8 ans au point de bascule où le nombre de travailleurs commencera à diminuer et le nombre de retraités à augmenter en flèche. Dans 25 ans, ce sera 2 travailleurs pour 1 retraité, alors qu'aujourd'hui il y a 5 travailleurs pour 1 retraité.

Ce qui veut dire en clair : moins de revenus pour financer plus de services. C'est une équation qui n'arrive pas.

Ces enjeux sont fondamentaux pour l'avenir du Québec et je veux que la population puisse s'en saisir.

Au niveau des finances publiques, c'est important de comprendre que le statu quo n'est plus possible. C'est un peu comme si on était placé devant trois portes.

La première de ces portes, c'est celle de l'impôt. Quand on ouvre cette porte-là c'est un mur qui se dresse devant nous. On ne peut pas augmenter le fardeau fiscal des Québécois. Nous sommes déjà les citoyens les plus taxés en Amérique du Nord.

La deuxième porte c'est l'endettement. S'endetter davantage pour réaliser nos projets.

On est déjà parmi les plus endettés en Amérique du Nord, et les engagements pris par le gouvernement précédent vont continuer à faire augmenter notre dette.

Cette porte, il faut la fermer et vite. Il faut mettre de l'ordre dans les finances publiques.

Il reste une dernière porte, celle qui nous nous amène à faire les choses différemment. C'est la seule que nous pouvons ouvrir si nous voulons construire le Québec, si nous voulons entreprendre de grands projets.

Nous n'avons pas le choix, le statu quo est inacceptable, il faut faire les choses différemment.

Et je pense que les Québécois comprennent à quel point il est urgent de faire des choix et de faire les bons choix.

***

C'est dans cet esprit que la semaine dernière, j'ai procédé au lancement du plan d'action stratégique de notre gouvernement.

Ce document, intitulé Briller parmi les meilleurs, présente les priorités et les orientations que nous mettons de l'avant. Il constitue la pierre d'assise de la démarche de dialogue que nous amorçons ce printemps avec tous les Québécois.

Ce document fournira donc à tous les citoyens désirant s'engager dans la discussion avec nous, un cadre de référence sur le Québec d'aujourd'hui et sur notre vision du Québec de demain.

Briller parmi les meilleurs, ça veut dire :

1. Une progression de la qualité de vie et du niveau de vie des Québécois;
2. Des soins de santé et des services sociaux de qualité;
3. Une éducation orientée vers la réussite;
4. Une économie prospère et un engagement dans le développement durable;
5. Des régions qui prennent leur avenir en main;
6. Des familles, des jeunes et des aînés mieux appuyés;
7. Un Québec qui est un leader au sein de la fédération canadienne;
8. Et enfin, un État québécois moderne et efficace.

Ça, c'est notre destination. C'est le Québec de notre plan et c'est le Québec que nous allons atteindre.

Nous savons où nous voulons aller. Nous allons tracer le chemin avec les Québécois. Certains disent que tout est décidé à l'avance. C'est totalement faux. Cependant il est de notre responsabilité d'indiquer nos orientations et nos ambitions.

C'est pourquoi nous tiendrons au cours du printemps, une série de forums thématiques dans toutes les régions du Québec. Ces forums seront l'occasion de discuter de 4 enjeux spécifiques, avec en toile de fond les défis des finances publiques et des changements démographiques.

Ces 4 enjeux sont :

1. la santé et les service sociaux;
2. l'éducation, la formation, l'emploi;
3. le développement économique, régional et durable;
4. la famille et le développement social

Ces enjeux nous amènent à nous questionner sur le niveau de services que nous voulons et celui que nous pouvons nous payer.

En 2002-2003, le Québec a dépensé 715 $ de plus par personne que les autres provinces en services publics, alors que la richesse par habitant y était inférieure de 4900$.

Par rapport à l'Ontario, cet écart est encore plus frappant : Au Québec, les dépenses de services publics par habitant sont supérieures de 1 457 $ de plus qu'en Ontario, alors que la richesse est inférieure de 6 500$ par personne.

En 2002, le PIB par habitant était de 33 000 $ par habitant au Québec contre 40 000 $ par personne chez notre principal concurrent, l'Ontario.

C'est simple : Nous dépensons plus que nos voisins, alors que nous sommes moins riches.

Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que si nous voulons continuer à dépenser plus, parce que nous tenons aux services publics, nous devrons générer plus de richesse.

Dans ce contexte, il est donc insoutenable de réclamer plus d'investissements dans les services publics tout en s'opposant à des mesures destinées à améliorer la performance de notre économie.

Prenons une autre donnée. Non seulement nous dépensons plus qu'ailleurs en étant moins riches, mais le rythme de croissance de nos dépenses est plus élevé que celui de nos voisins.

De 1999-2000 à 2002-2003, les dépenses du gouvernement du Québec ont augmenté de 15 %, contre 9,1 % en Ontario et 13 % dans l'ensemble des provinces excluant le Québec.

En fait, nos dépenses croissent plus vite que nos revenus. À défaut de changer les choses, le Québec est engagé sur la voie rapide du déficit et d'un endettement chronique.

Ce que ça veut dire, c'est qu'il faut faire des choix. Quels choix?

Est-ce qu'on pourrait travailler avec des partenaires, comme les municipalités, des groupes communautaires ou des entreprises privées pour livrer des services qui ne relèvent pas des missions essentielles de l'État?

Est-ce qu'on pourrait rendre certains services de façon plus économique, par Internet, par exemple?

Les forums de discussions seront donc l'occasion pour les Québécois de toutes les régions de se saisir de ces enjeux et d'accompagner le gouvernement dans la détermination de solutions.

Dans les choix que nous auront à faire, il faudra s'assurer que tout le monde fasse sa part.

Ce vaste processus de discussion nous permettra de déterminer ensemble des actions prioritaires et de partager avec les Québécois notre détermination à revendiquer la place du Québec parmi les sociétés capables de briller parmi les meilleures.

***

Les prochaines semaines seront chargées. Dans moins de deux semaines, le ministre des Finances présentera notre premier véritable budget de gouvernement. Il consacrera nos priorités politiques en plaçant la Santé en tête de liste.

Ce budget a fait l'objet d'un large processus de consultation.

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Dès le dépôt de notre budget, nous amorcerons la reprise en main de nos finances publiques en exerçant un meilleur contrôle des dépenses publiques.

Nous allons nous assurer que l'argent des contribuables soit investit judicieusement. Nous continuerons à recentrer l'État sur ses missions essentielles : La Santé et l'Éducation.


The Government of Quebec will also reorganize our economic development tools, working with the private sector to increase growth. We have no intention or desire to replace the private sector. Random and rampant intervention is a thing of the past.

The Government of Quebec will continue to support innovative projects in leading-edge sectors such as bio- and nano-technologies. We will transform the Innovatech funds into mixed, public-private venture-capital funds. It is a paradox that in Quebec 78% of risk capital is public and 22% private.

Everyone should have their appropriate place and role in the Quebec economy.

We must also attract more foreign venture capital; take advantage of the knowledge and experience that comes with it; and increase its participation in our development projects.

We will also refocus the mission of the Société générale de financement, giving priority to quality rather than quantity in supporting projects.

Nous allons de même recentrer la mission de la SGF. Dorénavant ce sera la qualité des projets et non la quantité qui devra primer. La SGF appuiera les investisseurs avec prudence à une hauteur de 20% des coûts des projets avec comme objectif principal, le rendement.

Même philosophie d'action pour Investissements-Québec. Sa mission consistera à appuyer le développement de la PME, surtout en région, en offrant des prêts, toujours dans une optique de rendement.

Le principe est bien simple : pas de financement de projets si taux de rendement est inférieur au taux d'emprunt. Le gouvernement qui engage les fonds publics ne doit pas faire exception à cette règle.

Mon gouvernement entend donc revoir le rôle des sociétés d'État et leur gouvernance, de manière à éviter les désastres financiers que nous avons connus.

Chacune de nos sociétés d'État aura une mission claire, un conseil d'administration imputable et une obligation de reddition de comptes complète.

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Nous allons mettre notre fiscalité en ordre afin d'augmenter notre compétitivité, ce qui nous permettra de respecter nos engagements quant à l'impôt des particuliers. Notre cible consiste à rejoindre la moyenne canadienne de façon à être davantage compétitif.

Nous entendons soutenir les familles avec enfants dès le prochain budget. Nous allons valoriser le travail en permettant aux bas salariés de pouvoir bénéficier d'un revenu disponible supérieur.

La nouvelle politique familiale du Québec reconnaîtra le rôle immense assumé par les parents du Québec. Car on ne saurait relever le défi démographique du Québec sans créer le meilleur environnement possible pour les familles québécoises.

Nous aurons aussi des mesures pour lutter contre la pauvreté. Nous allons aider ceux qui en ont besoin; nous allons former ceux qui ont besoin de formation. Nous allons faire reculer la pauvreté et valoriser l'emploi.

D'ici 3 ans, conséquence des besoins liés à la croissance des entreprises et aux départs à la retraite des baby-boomers, il y aura plus de 500 000 postes à combler, dans toutes les régions du Québec.

Ces emplois seront disponibles pour plus de 500 000 Québécoises et Québécois, qui sont désireux de mettre l'épaule à la roue, de tirer les bénéfices de ces emplois et de contribuer en même temps à l'effort collectif.

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Je vous ai énuméré en bonne partie les efforts de notre gouvernement pour faire avancer le Québec. Je vous disais, il y a un instant, que tout le monde devra faire sa part pour que ça marche, ça inclut le fédéral.

Dans 5 jours, le ministre fédéral des Finances, Ralph Goodale, présentera son budget.


Le gouvernement fédéral devra se résoudre à reconnaître la réalité du déséquilibre fiscal.

Cette situation est contraire à l'esprit du fédéralisme.

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Finalement et je veux conclure sur l'importance que nous accordons à la grande région de Montréal.

Les besoins de Montréal et de son agglomération urbaine sont particuliers pour le développement du Québec. Et nous allons y répondre.

Dans cette économie mondialisée, ce sont les régions métropolitaines qui sont sur la première ligne de front. Sous cet angle, le succès de l'économie du Québec est tributaire du succès de l'économie de Montréal.

La responsabilité du gouvernement du Québec, c'est d'être pour Montréal un interlocuteur et un partenaire de premier plan.

Le ministre des Affaires municipales et la Ville sont en discussion sur un cadre financier qui permettra de trouver de nouvelles sources de financement pour répondre aux besoins de la ville, particulièrement en matière de services aux citoyens.

L'automne dernier nous avons débloqué 1,2 milliard sur cinq ans pour Montréal. Nous avons modifié la charte de la Ville de Montréal pour lui permettre une meilleure organisation.

La bataille que se livrent les grandes villes du monde repose aussi sur la qualité de leurs infrastructures. Nous en sommes conscients.

Nous annoncerons incessamment, les étapes de la construction de l'Autoroute 30 qui, enfin permettra de contourner Montréal, de la désengorger et de faire mieux respirer son économie et ses citoyens.

Et je vous informe que nous allons annoncer, dans les prochains jours, un investissement majeur dans le transport en commun à Montréal.

D'autre part, notre gouvernement, qui a fait de la santé sa première priorité a placé sur la voie rapide de la réalisation les projets du nouveau CHUM et du nouveau Centre universitaire de santé McGill.

Le rapport Johnson-Mulroney sera rendu public ce printemps. La création de ces centres universitaires à l'avant-garde de la médecine nord-américaine assurera la place de Montréal parmi les villes phares d'Amérique du Nord en santé et en recherche médicale.

***

Notre gouvernement a entrepris de changer beaucoup de choses. Nous avons la ferme conviction de dire la vérité aux Québécois. Ce serait les tromper que de ne rien faire pour relever les défis financiers et démographiques qui nous guettent.

Je vous invite donc à participer activement au dialogue que nous entamons dans les jours qui viennent et je souhaite que le résultat de cet exercice démocratique soit celui de réunir le Québec du changement avec celui de la solidarité.

Et c'est ensemble que nous bâtirons un Québec capable de Briller parmi les meilleurs.

Je vous remercie.

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